Humanitaire, service civique, V.I.E etc. le volontariat s’est démocratisé à travers les années si bien que de plus en plus de jeunes inscrivent désormais cette étape de leur vie sur leur CV. Et si tu aimes la nature, les animaux, les voyages, ce type de volontariat pourrait te plaire très particulièrement ! On revient avec toi sur les principales informations pour partir en écovolontariat et participer à la préservation de la nature dans le monde entier.
Sommaire
Écovolontariat : la définition
Comme son nom l’indique, ce type de volontariat est destiné à la protection de l’environnement. Entend par là, la réalisation d’actes bénévoles dans la nature, afin de protéger et valoriser la faune et la flore. Par ses actions, (nous t’en présenterons quelques-unes) tu participes à la conservation des organisations et associations présentes sur place qui ne bénéficient pas toujours des ressources financières, matérielles et humaines pourtant nécessaires pour agir sur la protection de la biodiversité. Tu as donc l’embarras du choix en t’expatriant pour l’Asie, l’Océanie, l’Afrique, l’Amérique Latine etc.
Les missions concernées
Les missions de l’écovolontaire peuvent varier fortement d’un pays à un autre et en fonction du type de projet. Ces dernières peuvent être classées par catégorie comme :
- l’entretien des espaces naturels : plantations, débroussaillement, actes paysagistes.
- la protection des espèces en voie de disparition : observations, surveillance, soins, accueil des animaux
- les activités de soutien pour les locaux : aides pour les agriculteurs, bergers, centres d’élevage
Plus concrètement, les missions peuvent ainsi concerner le recensement des éléphants en luttant contre le braconnage, la protection des récifs coralliens via la plongée sous marine, la défense des mammifères marins/terrestres, des oiseaux etc. dans leurs espaces naturels en réalisant des patrouilles, des collectes d’informations après des habitants. L’entretien des enclos des animaux, les soins, avant de les remettre dans leurs milieux naturels respectifs.
Quels types de contrats ?
On distingue 2 types d’écovolontaire : les volontaires bénévoles pour qui le logement, les repas sont compris et qui sont généralement sans frais, et les bénévoles indemnisés qui recevront une contrepartie en nature. Il faudra néanmoins pour ces situations, avoir des ressources suffisantes avant le départ.
Chaque individu, dès lors qu’il atteint sa majorité peut alors s’inscrire dans un des organismes proposés. Il est possible donc de partir en tant que particulier en groupe ou seul. En tant que salarié, il est aussi possible de partir pour quelques jours grâce aux congés éco-solidaires qui permettent d’avoir des congés/RTT financés par les employeurs dans le but de partir en mission pour l’environnement. Les étudiants et jeunes diplômés qui souhaiteraient s’engager sont aussi les bienvenus, ils peuvent s’expatrier à titre personnel ou via des stages conventionnés selon des critères précis comme l’âge, le niveau d’études, la période de séjour etc.
Quelles conditions pour partir en écovolontariat ?
Pour partir en écovolontariat, aucune formation, aucune expérience spécifique ne sera demandée en général, sauf selon le type de projet défini. Seuls la motivation, l’envie de s’engager pour autrui, l’ouverture d’esprit sur le monde vont primer. Il faudra être âgé entre 18 ans et 70 ans au maximum pour effectuer les missions demandées.
Pour partir, différents organismes sont disponibles avec des missions propres à une activité ou un pays, on recense entre autres : APasdeLoup.org, association qui aide à conserver les espèces sauvages de la planète qu’elles soient animales ou végétales. Cybelle Planète, fait partie du réseau mondial, Ecovolonteer pour aider dans des chantiers d’écovolontariat. Projects-abroad.fr apporte son aide dans divers projets notamment dans l’agriculture et la sylviculture en collaboration avec les locaux.
Retrouve des témoignages et de plus amples informations sur le site eco-volontaire.com.