Apparu dans les années 2000, le slow tourisme ou tourisme détente en français se caractérise par la découverte de nouvelles destinations tout en prenant son temps. Ses principes majeurs sont les rencontres, savourer les plaisirs de la table ainsi que la nature et paysages. Initiateur du mouvement Slow, le Slow Food, montrait déjà du doigt en 1980 cette déviance de notre société. Alors effet de mode ou réelle révolution pour voyager différemment ? On t’en dis plus !
Slow tourisme: le tourisme de demain
Du slow tourisme : oui mais pourquoi ?
Au Québec, la méthode slow tourisme/ slow travel a déjà rencontré un fort succès auprès des Canadiens. Pour eux, pratiquer le slow tourisme n’est pas seulement un choix, c’est également une conviction. Ici, tu ne passeras pas tes vacances comme tout le monde mais tu apprendras à prendre ton temps ! Notre quotidien se résumant depuis quelques temps maintenant à une véritable course contre la montre que cela soit dans notre vie privée, au travail, parfois même dans nos loisirs, la tendance « slow » devient alors une bouffée d’oxygène qui te permettra de te déstresser du quotidien et de prendre ton temps.
Quels avantages pour le slow tourisme ?
Les motivations des voyageurs adeptes du slow tourisme se traduisent souvent par divers besoins tels que :
– Renouer avec la nature. En effet, l’ère moderne, dans laquelle nous vivons, ne nous laisse que très peu de temps pour découvrir notre planète et ses différents pays.
– Faire des rencontres. Prendre son temps, c’est donc s’arrêter dans des lieux que l’on n’a pas l’habitude de visiter et qui ne sont pas proposés par les tour opérateur du tourisme de grande masse et de partir à la rencontre des populations locales et de t’immerger au cœur de leur mode de vie. C’est un excellent moyen de discuter avec eux, de partager les expériences de chacun et d’avoir un réel point de vue sur la façon dont un Japonais ou un Marocain peuvent vivre.
– Faire du tourisme écologique. Quand on parle de tourisme écologique, il est souvent question de réduire ses déplacements et de privilégier les transports non polluants (ce qui offre la possibilité de découvrir des endroits souvent impossibles d’accès en voiture). Mais le tourisme écologique passe aussi par le fait d’acheter local : louer un appartement ou séjourner dans une auberge quelques jours au lieu d’un hôtel international, dîner dans le restaurant en bas de la rue, bref, participer à l’économie du lieu visité.
Tandis que le monde d’aujourd’hui est de plus en plus « fast », le slow tourisme est là pour nous rappeler à quel point il est agréable de prendre son temps lorsque nous sommes en vacances. Par un simple besoin de déconnexion, de plus en plus de personnes optent pour ce mode de tourisme plus respectueux, tout aussi accessible et avec une dimension humaine en plus. Et toi, te convertirais-tu au slow tourisme ?