L’emploi saisonnier est le meilleur moyen pour occuper son été et mettre de l’argent de côté. A l’étranger, c’est l’assurance de découvrir une nouvelle culture. En dehors des Etats-Unis, la destination la plus prisée est la Grande-Bretagne. Londres, la capitale, est décrit comme un cadre idyllique et pourvoyeur d’emploi saisonnier dans les domaines de la restauration et de la vente.
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Pourquoi un job d’été à l’étranger ?
Chaque année, c’est la même musique qui revient inlassablement. L’heure sonne et les étudiants viennent de terminer leurs partiels, avec plus ou moins de succès. Vient la période estivale et un choix cornélien à faire : privilégier le farniente – ou l’art de se reposer à outrance -, partir en vacances avec ses amis ou encore… travailler. Soyons clair : même par nécessité, cette dernière possibilité apparaît comme la moins attrayante pour occuper ses mois d’août et de juillet. Pourtant, qui n’a jamais entendu les plaintes de parents voyant leur petit protégé passer des heures et des heures sur son ordinateur ou sur sa console ? L’emploi saisonnier est souvent mis en avant pour occuper plus intelligemment son été et mettre un peu d’argent de côté avant d’entamer une nouvelle rentrée universitaire.
Mais, à quoi bon chercher un emploi saisonnier à l’international alors qu’il existe chaque été des offres en France ? La réponse est dans la question ! Le travail temporaire à l’étranger est le meilleur moyen de vivre une expérience inoubliable et unique en son genre. C’est la solution idéale pour gagner de l’argent et voyager. C’est aussi un excellent prétexte à l’heure d’inscrire une belle ligne à son curriculum vitae. En effet, l’expérience à l’international est aujourd’hui de plus en plus demandée par les chefs d’entreprises. Une expérience, même de quelques mois, permettra toujours à un candidat de faire la différence et de sortir du lot dans la jungle concurrentielle de l’emploi. Car, elle questionnera l’employeur soucieux de savoir pourquoi un candidat a opté pour un séjour professionnel à l’étranger. Ambition, ouverture d’esprit, curiosité ou envie de casser la routine sont tout autant de raisons appréciées des recruteurs.
Être disponible au moins deux mois
Dans la pléthore de destinations possibles, Londres est une destination de plus en plus demandée par les étudiants. C’est un rapport qualité/prix imbattable par sa proximité avec la France. En témoigne, la présence toujours plus renforcée d’expatriés vivant au Royaume-Uni. Ils étaient 147 506 expatriés issus de l’Hexagone en 2017, soit une hausse de 5,19% par rapport à 2016 (140 224 Français en Grande-Bretagne). Toujours plus nombreux à prendre le pari de partir vivre et travailler à l’étranger, les Français optent pour Londres grâce son cadre exceptionnel, entre royauté et rock’n’roll. C’est le poumon de l’Angleterre et les sites touristiques à voir sont nombreux entre le très royal Palais de Buckingham, l’incontournable Tower Bridge et le studio de cinéma magique consacré à l’univers Harry Potter. Si bien que l’organisme spécialisé Work and Travel a ouvert depuis mai dernier un programme spécifique londonien après le succès connu aux Etats-Unis. Cette décision a été prise alors que Londres demeure également un cadre privilégié pour effectuer des séjours linguistiques grâce aux prestigieuses universités d’Oxford et de Cambridge. Pour pouvoir postuler au programme londonien – ouvert toute l’année et non pas que l’été -, il existe quelques critères de présélection :
- Être âgé d’au moins 18 ans ;
- Avoir une nationalité européenne ;
- Pouvoir réaliser, au minimum, deux mois de travail ;
- Avoir de bonnes connaissances en anglais.
Ce dernier point peut parfois décourager un candidat au job d’été à l’étranger. La langue ne doit pas être une barrière à l’excursion internationale. Il ne sera jamais demandé à un étudiant d’être un parfait bilingue pour candidater à un job d’été à Londres. En revanche, il est nécessaire d’avoir des bases pour communiquer aussi bien dans la vie quotidienne que dans l’entreprise. L’importance de la langue dépend également du secteur visé par l’étudiant (lire plus bas). De manière concrète, parler couramment anglais est un vrai plus pour pouvoir s’envoler pour Londres et profiter à fond de son expérience professionnelle et touristique.
L’hôtellerie et la restauration comme secteurs-clés
La plupart des possibilités professionnelles outre-Manche se situent dans des secteurs à dominance relationnelle. Voici pourquoi Londres est aussi une destination idéale pour parfaire son anglais. Les deux principaux secteurs qui recrutent sont l’hôtellerie et la restauration. Dans ce dernier domaine, il est possible de devenir serveur, assistant de traiteur, plongeur ou commis de cuisine dans des restaurants ou dans des pubs implantés dans le Grand Londres. Le candidat au job d’été londonien a aussi la possibilité de devenir réceptionniste et assistant commercial. Le poste doit répondre aux envies du candidat. Mais, aussi à son profil : il n’obtiendra pas le même métier selon ses compétences, la durée de son séjour ou son aptitude relationnelle. Par exemple, si l’expérience antérieure n’est pas retenue pour les postes basés dans la restauration, elles seront essentielles pour des postes comme assistant commercial d’un point de vente ou réceptionniste dans un hôtel quatre étoiles.
Jusqu’à 1495 euros de rémunération
Les conditions de travail différent entre la France et la Grande-Bretagne. En effet, une semaine de travail classique peut aller de 30 à 40 heures. Seul point commun : elle s’exécute sur cinq jours ajoutés à deux jours de repos. Les heures de travail répandues dans les secteurs listés plus haut vont de 6 heures à 14 heures ou de 15 heures à 23 heures. L’avantage de ces horaires regroupés en demi-journée est la possibilité de voyager et de découvrir la ville traversée d’est en ouest par la Tamise en dehors de son temps de travail. La loi britannique prévoit, en outre, une rémunération en fonction de l’âge des participants au job d’été londonien. Ainsi, le salaire minimum d’un jeune de 18 à 20 ans sera de 774 euros. Il augmente sensiblement avec l’âge de l’étudiant. Un jeune de 21 à 24 ans touchera au minimum par mois 968 euros. Enfin, un jeune âgé de 25 ans et plus pourra espérer empocher près de 1028 euros net par mois. Il s’agit ici de minimum légal mais certaines rémunérations peuvent atteindre 1495 euros selon l’âge du participant et le poste occupé. Si un candidat est davantage attiré par le domaine social, la petite enfance ou l’éducation en général, le séjour au pair apparaît comme une solution pour améliorer son anglais et jouir d’une première expérience professionnelle significative.