Le Guide du routard vient de publier un nouveau guide appelé « Faire son alternance en Europe ». Le spécialiste dans le conseil aux voyages entend ainsi favoriser la mobilité des jeunes apprentis aux quatre coins du Vieux Continent.
Sommaire
Un guide pour favoriser la mobilité européenne
Le Guide du routard est surtout connu pour sa collection de manuels touristiques à travers le monde. Qui n’est jamais tombé sur l’un de ces guides dans l’échoppe d’une station balnéaire ou au milieu des livres bradés d’une station d’autoroute ? En revanche, on en connaît moins la dimension professionnelle. Reconnaissable pour son personnage vagabond avec la Terre en guise de sac-à-dos, le Guide du routard a accompagné nombre de touristes depuis son lancement en 1973. Le premier site francophone dédié aux voyages en tout genre a déjà sorti un guide de l’alternance à l’été 2017.
Cette année, la collection des guides entend encourager la mobilité internationale, et particulièrement européenne, des jeunes qui souhaitent faire de l’alternance. Le nouveau guide s’appelle « Faire son alternance en Europe ». Paru le 26 septembre dernier, le manuel est imprimé à hauteur de 20 000 exemplaires. Le dernier guide a été réalisé en partenariat avec des spécialistes du secteur de l’emploi comme l’Apec, le Medef, Centre inffo et l’agence Erasmus +.
Que contient le guide « Faire son alternance en Europe » ?
- Les étapes clés avant de partir, pendant l’alternance et au retour du séjour.
- Les adresses de secteurs et d’entreprises qui recrutent partout en Europe.
- Les coordonnées des meilleurs interlocuteurs dans chaque pays européen.
- Des témoignages d’anciens alternants expatriés.
- Des conseils de terrain pour optimiser et réussir son alternance en Europe.
A qui s’adresse le guide « Faire son alternance en Europe » ?
- Aux jeunes en formation d’apprentissage.
- A des demandeurs d’emploi.
- A des employés en reconversion professionnelle.
Pourquoi faire de l’alternance en Europe ?
Contrer la mauvaise image de l’alternance
L’alternance en France a toujours été perçu comme le vilain petit canard des formations. En effet, la formation en alternance a encore mauvaise presse auprès des Français. En 2014, une étude de l’institut Montaigne révélait que 43% des Français interrogés estimaient que l’alternance concernait des jeunes rencontrant des « difficultés scolaires ». Pourtant, le programme se révèle plutôt positif pour ceux qui l’ont adopté. D’après l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), 91% des alternants diplômés déclarent leur satisfaction devant leur parcours en alternance. Face à la mauvaise réputation du programme, les politiques de l’emploi ont pris le sujet à bras-le-corps pour en faire une priorité pour endiguer le chômage. En juin 2017, la France comptait ainsi près de 410 600 personnes en contrat d’apprentissage dans plus de 1 000 métiers accessibles du CAP au Bac + 5. Depuis quelques années, la théorie et la pratique promis par l’alternance sont redevenues d’excellents moyens d’entrer dans un marché du travail toujours plus concurrentiel.
Booster ses chances de trouver un emploi
Accroître son employabilité – c’est-à-dire ses chances de trouver un emploi au terme de ses études – passe aussi par un séjour à l’étranger. Un étudiant voyageur fera plus facilement la différence face à un autre candidat s’il a une expérience internationale dans son CV. D’après le programme Erasmus +, ils sont 64% des recruteurs à penser qu’une expérience à l’étranger est un facteur important pour recruter un candidat. D’après les Echos, seuls 6 800 apprentis ont pu partir à l’étranger, en 2017, grâce au programme proposé par Eramus +. C’est dans cette optique que le guide « Faire son alternance en Europe » a été créé. L’objectif est bel et bien de favoriser la mobilité des apprentis, et pas uniquement celle des étudiants. Le manuel fournit donc clé en main des solutions et des conseils pour réussir au mieux son alternance en Europe. Car, tout voyage à l’étranger se prépare. C’est déjà le cas pour un stage, un emploi saisonnier, un séjour linguistique ou encore un séjour au pair.
Découvrir une nouvelle culture
Parmi les recommandations figurant dans le guide, les premières concernent le financement et les démarches administratives. Les experts de la mobilité internationale savent à quel point les aspects économiques et administratifs peuvent devenir des freins pour les candidats au départ. Des aides régionales et européennes sont alors possibles pour financer au mieux son alternance. D’autre part, le guide « Faire son alternance en Europe » propose des informations sur chacun des pays d’accueil européens. Ce qui permet d’appréhender au mieux la culture du pays privilégié. Il ne faut pas perdre à l’esprit que le séjour professionnel est aussi un excellent moyen de voyager, de découvrir de nouveaux horizons et de vivre une expérience unique en dehors des frontières françaises. Apprendre une langue étrangère est aussi l’un des nombreux bénéfices à partir dans le cadre d’une alternance en Europe.