Créer son entreprise n’est pas une mince affaire. Il faut souvent prendre beaucoup de risques et faire bon nombre de concessions pour y parvenir. Partir travailler à l’étranger est un défi d’autant plus risqué. Culture étrangère, politique entrepreneuriale différente, lois spécifiques etc. Tant de challenges que les plus téméraires d’entre vous n’auront pas peur de relever ! Tu fais parti de ceux qui n’ont pas froid aux yeux ? Tu souhaites partir à la conquête des marchés internationaux ? Tu détiens une idée révolutionnaire ? Alors tu es peut-être prêt à créer ton entreprise à l’étranger. Pour en avoir le cœur net, voici quelques conseils utiles.
Petit guide de l’entrepreneuriat à l’étranger
Connaître le pays dans lequel on s’installe
Tout d’abord, avant toutes choses, il faudra apprendre à connaître le pays et en apprivoiser sa culture. C’est essentiel à la réussite de ton affaire. Essaye de faire connaissance avec des locaux qui pourront t’aider à te familiariser avec les coutumes du pays. Pour cela, tu pourras soit faire appel à des investisseurs locaux, soit recourir à ton réseau professionnel ou encore te faire connaître sur des groupes Facebook spécialisés dans l’expatriation.
Avant de t’installer dans le pays, il faudra par ailleurs que tu apprennes la langue. Cela peut sembler logique mais c’est impératif. Bien que l’anglais soit la langue internationale, si tu souhaites monter ton business dans un pays non-anglophone, il conviendra d’apprendre au moins les bases de la langue. En dehors des cours que tu pourras prendre, de nombreuses applications mobiles existent pour te familiariser avec la langue que tu souhaites apprendre.
Pour t’imprégner de la culture locale, il faudra vivre tel un autochtone ! Tu n’apprendras rien en restant enfermé dans une chambre d’hôtel ! N’oublie pas que les personnes que tu rencontreras sont d’éventuels prospects. N’hésite pas à aller à la rencontre des gens afin de connaître leurs problématiques, leurs préférences, leurs modes de vie afin de proposer des services en phase avec le marché. C’est un travail long et nécessaire pour éviter de proposer un concept qui n’intéresserait personne.
Avancer pas à pas
Monter une entreprise, particulièrement à l’étranger, ne se fait pas du jour au lendemain. Ainsi, si tu es sûr que ton concept peut intéresser, il faudra faire une étude de la concurrence (un benchmark) afin de s’assurer que ton business model est unique et que tu seras seul sur le marché. Cette étude ne devra pas seulement s’axer sur les entreprises existantes (et qui par conséquent ont réussies à s’implanter) mais également sur les éventuelles autres qui ont tenté de pénétrer le marché sans succès. Tu pourras ainsi apprendre de leurs erreurs et ne pas refaire les mêmes afin de te garantir le succès.
Le lancement d’un business à l’étranger pourrait s’apparenter à une renaissance : tu recommences une nouvelle vie en partant de zéro. Ainsi, le réseau que tu avais construit en France n’est plus valable (pour la majorité) à l’étranger. Il faudra donc reconstruire un réseau le plus rapidement possible. On ne monte pas une entreprise seul et il ne faut pas sous-estimer l’importance des contacts locaux. Pour cela, n’hésite pas à te rendre à des conférences, des dîners, des événements en prenant le plus de cartes de visite possible ! Fais-toi connaître et assure toi du soutien de personnes influentes avant la création de ton entreprise.
Pour ne pas faire d’erreurs et le regretter par la suite, il faut que tu gardes à l’esprit que le processus de création d’entreprise prend du temps. Même si tu as hâte de démarrer une nouvelle vite à l’étranger, n’accélère pas le processus car chaque détail est important et peut contribuer à ta réussite future. N’oublie pas non plus qu’en fonction du pays dans lequel tu souhaites immigrer, il faudra faire les démarches pour le visa approprié.
Si toutefois tu n’es pas patient et que tu souhaiterais voir aboutir ton projet le plus vite possible, sache que certains pays facilitent la procédure de création d’une start-up. C’est par exemple le cas du Canada, de Singapour, de l’Australie ou encore de la Nouvelle-Zélande.