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Service civique européen : top 5 des idées reçues

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Chaque année, des centaines de jeunes partent en France ou à l’étranger pour exercer des missions au sein du service civique européen. Cependant, certains se posent des questions et entendent parfois des informations qui ne sont pas toujours vraies. Avant de se lancer dans l’expérience du volontariat, mieux vaut se renseigner.

En quoi consiste le service volontaire européen (SVE) ?

Ce programme européen a été créé pour les jeunes âgés de 17 à 30 ans. Une rémunération est prévue chaque mois. Elle est d’environ 573 euros. Ouvertes à tous, les missions relèvent d’intérêts généraux et se déroulent dans les pays partenaires. Elles ne peuvent pas dépasser 12 mois.

Ces missions peuvent concerner des actions au sein d’associations, de collectivités etc., sans avoir besoin de présenter un diplôme. Ces activités de volontariat peuvent aussi bien être effectuées en France qu’à l’étranger. Les secteurs proposés sont divers et variés, et on peut notamment retrouver : le sport, l’environnement, la solidarité, l’éducation, la santé, l’aide humanitaire etc…

C’est l’agence Erasmus France jeunesse et sport qui gère ce type de volontariat. Cela peut être un véritable tremplin pour ta vie future mais aussi une bonne manière de t’ouvrir au monde et à divers horizons. On en ressort grandi et riche de beaucoup de choses aussi bien humaines que professionnelles.

Les idées reçues sur le service civique

Il est vrai qu’avec les rumeurs qui courent des fois dans tous les sens, certains stéréotypes peuvent arrivent jusqu’aux oreilles des futurs volontaires, sans que ceux-ci ne soient fondés ou justifiés. Voici les principales idées reçues sur le projet SVE. L’expérience sur le terrain est toujours plus formatrice que ce que l’on peut lire sur Internet.

Idée reçue 1 : « Il faut être Français pour participer au service civique »

Certains jeunes pensent, à tort, qu’il faut absolument détenir la nationalité française pour exercer une mission. Or, ceci est faux ! En effet, si vous êtes français vous pourrez partir en mission, au même titre que certaines personnes ayant une autre nationalité.

Il s’agit notamment des jeunes qui sont nationalisés dans un pays de l’Union Européenne ou de l’EEE (Espace Économique Européen). Par conséquent, que vous soyez finlandais, portugais, maltais, roumain, slovaque, grec, hongrois etc., vous pourrez participer aux actions du service civique un peu à l’image du programme Erasmus. Même les jeunes justifiant plus d’un an de séjour sur le sol français peuvent en faire partie.

Idée reçue 2 : « Il faut avoir de l’argent pour partir en mission »

Vous pourrez également penser qu’il est nécessaire d’avoir de gros moyens financiers pour trouver un projet et partir en mission. Détrompez-vous ! Et bien au contraire, l’État vous versera des indemnités chaque mois de plus de 500€.

Et ce quel que soit le nombre d’heures que vous travaillez par semaine. Il n’y a donc aucun souci à se faire au niveau du budget. En plus, de gagner de l’argent, la commission européenne a mis en place des aides qui permettent à tous d’avoir la chance de vivre cette expérience.

Idée reçue 3 : « Les volontaires partent en mission car ils ne trouvent pas de travail »

Il est vrai que certains jeunes partent en mission car ils sont au chômage ou qu’ils souhaitent trouver un petit boulot. Pour une année de césure, c’est aussi un très bon moyen d’occuper son temps et d’acquérir des compétences utiles pour la suite. 

Mais attention, il ne faut pas mettre tout le monde dans le même sac. Au contraire, plusieurs d’entre eux ont choisi de rejoindre le service civique pour être pleinement volontaire, rendre service aux autres, et partager une expérience inoubliable, surtout si les missions sont à l’étranger. C’est un vrai plus sur le CV que les agences du service civique incitent à mettre en avant.

Idée reçue 4 : « Il faut une expérience professionnelle ou un diplôme pour les missions »

Eh bien non, cette affirmation est archi fausse ! Contrairement à d’autres formes de volontariat où il est parfois nécessaire d’avoir une expérience professionnelle ou un diplôme, ou bien un niveau de langue requis…

Ce n’est pas le cas du service civique européen et l’agence Erasmus tient à le faire savoir. C’est une aubaine pour tous les jeunes, peu importe leur niveau scolaire. Que vous ayez un brevet des collèges, un BEP, un bac+2, un CAP, ou un bac+5, vous pourrez partir en mission. Aucune restriction n’est donc à prendre en compte de ce côté-là.

Idée reçue 5 : « En tant que personne atteinte d’un handicap, je ne pourrais plus toucher d’allocations »

Encore une fois, c’est une information erronée. Même si vous êtes en situation de handicap, sachez que vous pourrez bénéficier de deux avantages :

  • celui d’être indemnisé par le service civique chaque mois, comme tous les participants au programme
  • mais également de garder vos indemnités de AAH (Allocation aux Adultes Handicapés).

Les entreprises participantes sont souvent des associations à but non lucratif. Les démarches administratives sont assez simples, il suffit juste de remplir les conditions. Vous pouvez contacter une organisation spécialisée qui vous donnera toutes les informations et les conseils nécessaires.

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